Catégorie : Actualités d’ici et d’ailleurs

Hey ! Il y a des articles !

Hiboux, Ducs de la nuit

 

Mais pourquoi dit-on duc ?

Les hiboux en Grèce Antique étaient connus pour être des êtres sages et étaient très respectés, ce qui n’est pas sans rappeler la position que pouvaient avoir les ducs au près du peuple au Moyen-âge. Cette hypothèse n’est qu’une des mutiples explications possibles !

Une grande famille : Ces trois espèces de hiboux présentes sur le territoire français font partie d’une même et grande famille : les Strigiformes. Cette famille comprend 26 genres et 221 espèces. Dans ces différents genres et espèces se trouvent le Grand-Duc d’Europe (Bubo Bubo), le hiboux Moyen-Duc (Asio otus) et le Petit-Duc Scops (Otus Scops). Ces trois rapaces nocturnes possèdent un plumage cryptique qui leur permet de se fondre dans leur habitat en journée. Ils possèdent aussi des aigrettes érectiles qui ne sont pas leurs oreilles mais qui servent à connaître leur humeur, ce sont donc que des plumes d’ornements.

Une différence de taille : Ces trois hiboux ont des tailles et des physiologies très distinctes : Le hibou grand-duc est le plus grand rapace nocturne d’Europe, il est deux fois plus gros qu’une chouette hulotte ! Il peut faire 61 cm de long pour les mâles et 67 cm de long pour les femelles en moyenne et son envergure varie de 157 à 168 cm. Son plumage dorsal est de couleur brun-roux barré et tacheté de sombre, le plumage ventral est chamois-roux moins marqué par des tâches noirs mis à part sa poitrine.

Le hibou Moyen-duc a une taille moyenne, il peut faire 35 à 39 cm de long. En vol, ce hibou peut être confondu avec le hibou des marais ; mais ce dernier est plus pâle que le moyen-duc. Asio Otus a un plumage dorsal pouvant aller du roux-jaunâtre au gris-brun, rayé et tacheté de sombre. Son disque facial est blanc-roux cerné de noir et comporte une forme de V en son centre. Enfin, le hibou petit-duc Scops est de petite taille, il fait environ 20 cm de long, il fait peu près la taille d’un merle. Il a une silhouette svelte et droite, son plumage est de couleur brun-roux ou brun-gris, il possède des bandes scapulaires blanches et son ventre est de couleur chair. Ces disques faciaux sont pâles aux contours som peu près la taille d’un merle. Il a une silhouette svelte et droite, son plumage est de couleur brun-roux ou brun-gris, il possède des bandes scapulaires blanches et son ventre est de couleur chair. Ces disques faciaux sont pâles aux contours sombres.

Milieux de vie : Ces trois oiseaux aiment vivre dans des milieux ouverts ou semi-ouvert, mais chacun à ses petites préférences en matière de nid. Les hiboux petit et Moyen-duc privilégient les espaces dégagés où ils peuvent trouver des perchoirs (feuillus pour le petit-duc et conifères pour le Moyen-duc). Le hibou petit-duc peut aussi sans problème vivre dans les parcs ou jardins à proximité de l’homme. Pour ce qui est du hibou grand-duc, il se trouvera plus dans les reliefs.

Alimentation et chasse : En tenant compte de leur différence de taille, leur alimentation ne peut qu’être propre à chacun. L’imposant Grand-duc a un faible pour les rongeurs mais peut se contenter de mammifères de toutes tailles et de petits oiseaux en fonction de la disponibilité et de la période. C‘est aussi un super-prédateur, c‘est à dire qu‘il se trouve, une fois à l‘âge adulte, au sommet de la chaîne alimentaire et n‘est la proie d‘aucune autres espèce animale.

Le hibou Moyen-Duc est un prédateur spécialiste des rongeurs surtout les campagnols, un adulte seul peut consommer jusqu‘à 1800 rongeurs par an ! Le Petit-Duc Scops se nourrit d’Arthropodes (sauterelles, criquets, araignées…) mais aussi de petits rongeurs à l’occasion. Ces trois hiboux ont plusieurs modes de chasse : à l’affut, à pied, voire en vol pour les Grand et Moyen duc ou en rase-motte uniquement pour le Grand-Duc.

Nidification et petits : Les hiboux Grand-Ducs sont des nicheurs cavicoles comme le Petit-Duc Scops. Les couples se forment en Octobre et les nids commencent à être construits en Mars. La femelle pond 2 à 4 œufs blancs, puis elle couve durant 32 à 37 jours, les petits deviendront autonomes au bout de 20 à 24 semaines. Les poussins de Grand-Duc sont blancs et duveteux, arrivés au stade de juvéniles, leur plumage est semblable à l’adulte mais est plus clair et ils ne possèdent pas d’aigrettes. Les Petit-Duc ne préparent pas de nid et nichent durant les mois de Mai à Juillet pendant lesquelles la femelle pond 3 à 5 œufs. La couvaison dure 24 à 25 jours et les petits prennent leur premier envol au bout de 22 à 25 jours. Le juvénile de Petit-Duc Scops a un plumage moins marqué que l’adulte et ses yeux sont jaune-verts. Les Moyen-Ducs sont des nicheurs arboricoles, ils ne font pas de nid non plus mais utilisent des nids de corvidés abandonnés. La période de reproduction a lieu entre Mars et Avril, la femelle pond en moyenne 5 œufs et la couvaison durera 28 jours. Les juvéniles sont duveteux de couleur grise avec une face noire.

Effraie ou hulotte ?

 

Un mois de “FOU” à Hegalaldia

 

 

Les tempêtes Ciaran et Domingos ont ramené un bon nombre de Fou de Bassan sur la structure. C’est l’occasion de vous parler un peu de cette espèce ! On peut le retrouver en Amérique Centrale et du Nord, en Europe et en Afrique.

L’été, il se rapproche des côtes pour rejoindre sa colonie : c’est le moment de la reproduction. Il est connu pour être en couple à vie, mais des études montrent qu’il tend à changer de partenaire si les conditions sont difficiles, pour maximiser ses chances.

Les colonies se situent sur des falaises, qui aident pour le décollage. Les couples regagnent la colonie vers la fin janvier, début février. Ils fabriquent le nid en s’aidant d’algues, de morceaux de bois flottés et d’autres débris.

Pour la reproduction, des parades nuptiales sont observées ! La femelle pondra ensuite un œuf, vers le mois d’avril, début mai qu’elle couvera à l’aide de ses pattes palmées, n’ayant pas de plaques incubatrices. C’est pour cela que la coquille est plus épaisse : pour résister au poids. Elle couve l’œuf durant une quarantaine de jours à peu près. Chaque couple possède son nid, qu’il n’hésite pas à défendre si un congénère s’approche trop près.

A la naissance, la peau du poussin est toute noire, il mettra quelques jours avant de voir apparaitre un duvet blanc qui lui tiendra chaud, duvet qui restera quelques semaines avant l’apparition des premières plumes noires, caractéristique des juvéniles. Il sera nourri durant environ 3 mois par ses parents, jusqu’à environ 4 kilos. Pour se nourrir, il prend directement dans la bouche de ses parents.

Les adultes arborent un beau plumage blanc avec le bout des ailes noires et une tête jaune. Les immatures et juvéniles sont reconnaissables avec un plumage noir moucheté de blanc, qui s’éclaircit au fur et à mesure.

Il quittera donc la colonie pour rester en mer, le temps de perdre du poids et de peaufiner son vol. Le taux de survie des jeunes est très faible : environ 80% meurent dans la première année.

Pour le vol, c’est un très bon planeur si les vents sont favorables, il peut effectuer des dizaines de kilomètres. Si la brise est absente, son vol est relativement lourd. Il est obligé de couvrir des grandes distances pour se nourrir, ayant un régime alimentaire piscivore : sprat, sardine etc.

Sa technique de chasse est bien rodée : il prend de la hauteur pour trouver les bancs de poissons, cela peut aller jusqu’à environ 30 mètres et ensuite descend en piqué comme un avion à environ 100 km/h pour descendre à quelques mètres de profondeur. Son nom provient de l’étonnement des marins qui observaient cet oiseau descendre comme un fou pour s’écraser dans l’eau.

 

Les menaces pour les Fous de Bassan sont nombreuses : surpêche, pollution plastique, la disparition des côtes sauvages, le dérangement.

La grippe aviaire a également fortement impacté cette espèce ces dernières années, les nids très proches sur les colonies favorisent la contamination des individus. Les comptages en 2023 et 2024 permettront d’évaluer l’impact de la maladie ! Après le passage de la grippe aviaire, beaucoup de ces oiseaux ce sont retrouvés avec les yeux noirs. Des chercheurs pensent que c’est un changement physoliogique lié au H5N1. Nous constatons cela régulièrement lors des accueils au centre. Ils ne sont pas handicapés pour autant.

Depuis le début du mauvais temps, ce n’est pas moins de 24 individus accueillis sur le centre ! Ils ont été retrouvés sur les côtes ou un peu plus dans les terres complétement affaiblis. Les vents violents et la forte houle les obligent à se rabattre sur la terre ferme.

Nous faisons alors tout pour les stabiliser : remonter la température, les alimenter et les hydrater. . Une fois l’état de santé un peu plus stable, nous les passons dans nos piscines pour qu’ils s’exercent tranquillement. Cela est important pour éviter la fonte musculaire, mais aussi pour le mental de l’oiseau. La détention créer beaucoup de stress pour cette espèce.

Regardez sur nos réseaux, nous partagerons des petites vidéos de nos amis à plumes !

Merci Euskal Moneta !

Ce week-end nous avons eu le plaisir de nous retrouver avec une quarantaine d’associations pour la traditionnelle journée des associations de l’Eusko ( Eusko Elkarteen Eguna).
😉Pour ceux qui l’ignorent, et/ou qui ne l’utilisent pas encore, l’Eusko est une monnaie locale et solidaire qui milite pour un pays basque plus écologique, plus bascophone et pour une économie plus locale.
🍀En adhérant à l’Eusko vous choisissez également une association locale que vous souhaitez parrainer, et c’est notamment grâce à ces parrainages que les associations peuvent chaque année percevoir leur « Don 3% » !
😄Des Euskos qui nous seront bien utiles pour le bon fonctionnement du centre de soins, nous profitons donc de ces quelques lignes pour chaleureusement remercier nos parrains et Euskal Moneta pour cette aide financière !
📲Si vous ne connaissez pas encore l’Eusko ou que vous souhaitez y adhérer, n’hésitez pas à vous rendre sur le site internet d’Euskal Moneta :  (https://www.euskalmoneta.org/ ) .
😉Comme vous l’aurez compris, en utilisant l’Eusko il vous est également possible de soutenir une association comme Hegalaldia, alors pourquoi pas vous ? 😉

Alerte grippe aviaire !

La grippe aviaire revient de nouveau après une légère accalmie dans le sud-ouest !

En effet, depuis ce matin, de nombreuses cliniques du secteur palois bloquent le transport d’oiseaux, ce qui va chambouler nos rapatriements des secteurs bloqués.

Vous pourrez donc trouver la liste des communes touchées en cliquant ICI et la carte des communes ICI

Si vous trouvez un oiseau en détresse, sur une des communes de la liste, ne le récupéré pas et ne l’amené pas dans une clinique vétérinaire. Contactez nous directement, on pourra ainsi vous communiquer la marche à suivre. En revanche, pour les mammifères, nous gardons le même fonctionnement.

Un grand merci de votre compréhension dans cette période compliquée.

Le retour des hirondelles

Les hirondelles sont là !

L’arrivée des hirondelles, petits oiseaux migrateurs, annonce généralement l’arrivée du printemps ! Après avoir hiverné en Afriques, elles traversent la Méditerranée et viennent nicher en Europe !

Au Pays Basque, nous pouvons observer 4 espèces :

  • L’hirondelle rustique: Reconnaissable à sa gorge orangée et ses longs filets au bout de la queue, l’Hirondelle rustique préfère les campagnes, où elle construit son nid à l’intérieur des grandes, des caves et des vieilles habitations
  • L’hirondelle de fenêtres: Caractérisée par son ventre blanc et son dos métallisé, il s’agit d’une espèce citadine qui niche au cœur des villes et villages sur les façades des habitations.
  • L’hirondelle de rivage: Seule hirondelle à dos brun, elle se distingue facilement par sa courte queue et sa bande pectorale brune qui contraste avec sa gorge très blanche. L’Hirondelle de rivage ne quitte que très peu les zones humides (rivières, fleuves, falaises, etc), et creuse un trou qui peut atteindre une profondeur d’un mètre !
  • L’hirondelle de rocher: Espèce trapue avec le dessus gris-brun et le dessous pâle, l’Hirondelle de rochers a la queue dépourvue de filets, carrée avec de fines tâches blanches à son extrémité. Elle habite dans les falaises côtières et de montagnes ou elle construit des nids en surplomb ou dans la cavité des rochers.

Malheureusement aujourd’hui, l’hirondelle est en danger de disparition. En 20ans, le nombre d’hirondelles a chuté de plus de 40% ! Il est vrai qu’en levant les yeux au ciel, nous apercevons de moins en moins d’entre elles sur les fils téléphoniques ! La principale cause étant d’origine humaine (diminution des populations d’insectes, destruction des nids, structures lisses des bâtiments modernes, mauvaises conditions météorologiques).

Mais alors comment faciliter l’installation de ces hirondelles chez nous ?

  • Limiter les pesticides : Etant friandes d’insectes, les hirondelles aiment s’installer près des fermes et des jardins.
  • Poser des nids artificiels : Sous une corniche, à l’abri du soleil et des intempéries. Les hirondelles vivant en colonie, accrochez en 2 ou 3 et placez les de préférence à proximité de nids existants.

  • Faciliter la création de leur nid de boue : en posant un petit support en bois ou un gros clou par exemple, ce qui permettra à l’hirondelle rustique de construire son nid autour

  • Créer des petites ouvertures sur les portes de garages ou les granges afin de leur donner un accès à l’entrer du bâtiment

Ne taillez plus vos haies

Ne taillez plus vos haies !

Les beaux jours arrivent et pour certains, cela rime avec entretien du jardin ! Cependant les oiseaux en profitent pour nidifier, et s’installent donc dans nos haies et arbustes, et ce jusqu’à fin Juillet, lorsque les jeunes oisillons commencent à prendre leur envol.

En effet, les haies constituent un lieu de vie très important pour la biodiversité et fournissent des ressources essentielles pour le cycle de vie des oiseaux ! Les oiseaux disparaissant à grande vitesse, il est important de favoriser la reproduction et conservez l’habitat des jeunes oisillons.

Nous vous rappelons également que pour la plupart, les oiseaux sont des espèces protégées et que toute destruction de leur habitat est interdite et sanctionnable !

Ainsi, afin de ne pas déranger les couvées, nous vous recommandons de ne plus tailler vos haies et de limiter les élagages des arbres.

Merci 30 millions d’amis !

 

Un grand merci pour votre soutien 30 Millions d’Amis 😉🍀
 
Des bonnes nouvelles en ce début de Février ! Le reportage est enfin disponible sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=cxOT7huq73Q , ou directement sur le compte de la Fondation 30 Millions d’Amis avec pour titre :
–  » 😇 DES ANGES GARDIENS POUR LES ANIMAUX SAUVAGES 🦅 🦡 🦔 🐿 »
 
Un super reportage qui vous fera découvrir ce qu’il se passe à l’intérieur du centre de soins ! Mais ce n’est pas la seule bonne nouvelle pour nous 😁
 
La Fondation a également fait un don de 10 000 euros pour aider l’association à mener ses missions de protection de la faune sauvage ! Encore merci pour votre précieuse aide en ce début d’année 🤝🐦

Jeunes chouettes en approche !

La première chouette est arrivée en janvier sur le centre, ce qui est très tôt pour cette espèce !

Comme nous l’avions expliqué, cela était probablement à cause des températures  du début du mois de janvier ! Elle n’était pas blessée, il suffisait qu’elle grandisse tranquillement. Dans les milieux citadins, la chaleur et la disponibilité alimentaire peuvent produire des pontes précoces.

La reproduction de la Chouette hulotte 

En général, une cavité dans un arbre est utilisée par la femelle, la taille varie beaucoup. Il arrive aussi qu’elle ponde dans des nichoirs adaptés, dans un ancien nid de corvidés, des greniers même si cela est plus rare. 

La saison de reproduction, commence à la mi-février et peut s’étendre jusqu’en juillet. Le climat, le secteur peuvent influer sur la date de ponte. La nombre d’œufs est variable, de 2 à 7, avec un intervalle entre les pontes de 2 à 4 jours. Contrairement à l’Effraie des clochers, une ponte de remplacement est relativement rare chez la hulotte.

Pour la couvaison de la femelle, on peut compter environ 28 jours  ! Durant ce laps de temps, c’est le mâle qui va s’occuper de ramener de la nourriture au nid et la femelle ne sort que très peu. Une fois les poussins sortis, la femelle continue de couver une quinzaine de jours mais recommencera ses activités de chasse.

L’envol des jeunes se produit environ au bout d’un mois, mais les adultes continuent de les nourrir et leurs apprennent à chasser environ 2-3 mois. Le vol est généralement bon, au bout de 7-8 semaines.

Que faire si on trouve une jeune chouette tombé du nid ? 

Vers la 4ème semaine, il peut arriver que les jeunes se montrent à l’entrée du nid. Il découvre le milieu, l’instinct de découverte est présent. Les jeunes essaient alors de s’envoler, mais les plumes ne sont pas développées et ils finissent donc au sol. Les branches aux alentours serviront alors de perchoir quelques jours, car ils sont dans l’incapacité de retourner dans le nid. Les parents continueront tout de même de les nourrir, ils ne sont pas abandonnées.

Il ne faut donc surtout pas les ramasser en pensant qu’ils vont mourir. Si le petit est sur un parking, une route, il faudra contacter un centre de soins pour le mettre en sécurité. En revanche, s’il est dans une forêt par exemple, il ne sera pas nécessaire de le prendre. Il est tout à fait normal pour cette espèce de retrouver des jeunes au sol.

Dans le doute, nous vous invitons à contacter un centre de soins pour avoir des conseils sur la marche à suivre !

 

 

 

Il faut placer les nichoirs !

On peut placer le nichoir dès le mois d’Automne pour permettre à nos amis à plumes de trouver un refuge pour passer l’hiver ! Il ne faut pas trop tarder non plus au risque de rater la période et devoir attendre la saison d’après pour espérer accueillir une nichée. Les espèces arrivent à des moments différents dans la saison en règle générale, une mise en place à un moment particulier vous permettra d’augmenter vos chances d’accueillir une espèce précise, même si ce n’est pas une science exacte.

Quand et comment placer son nichoir ? 

C’est tout simple ! La première chose est de bien le mettre à une hauteur suffisante, mais pas non plus tout en haut de l’arbre. On conseillera entre 1,6m et 5-6m. Il ne doit pas comporter des branches, des rebords pour éviter aux prédateurs de venir se poster à l’affût.

Il faut bien faire attention qu’il ne soit pas exposé toute la journée en plein soleil, ou bien à l’ombre. Un endroit un peu ombragé avec des trouées de soleil fait très bien l’affaire ! Le nichoir doit aussi être à l’abri des vents bien sûr. Les oiseaux n’en sont pas friands et cela évite une chute du nichoir si il y a une tempête.

Pour l’orientation, on privilégie vers le sud/sud-est pour éviter une humidité trop présente. Les espèces peuvent avoir des préférences sur l’orientation choisie, mais dans tout les cas éviter le plein nord. Pencher légèrement le nichoir vers l’avant permettra d’éviter la pénétration de la pluie ou de l’eau ruisselante, ce qui est très important.

Les espèces les plus communes accepteront de venir dans un nichoir  » classique » dans le jardin : contre un arbre, sous une toiture etc… comme le Merle noir, la mésange bleue par exemple.

En revanche, certaines espèces nécessitent un milieu précis. Il faut donc étudier les espèces présentes sur le terrain, les habitudes et se renseigner sur le type de nichoirs adaptés. Pour voir des nichoirs précis, le site suivant peut vous éclairer : https://nichoirs.net/index.html 

Connaître l’écologie d’une espèce : habitat, alimentation… est très important pour savoir si l’on peut avoir une chance qu’elle passe dans notre jardin.

 

Il est possible de mettre plusieurs nichoirs à proximité ?

Ce n’est pas la meilleure chose. Premièrement, il faut laisser l’équilibre écologique du lieu. Si l’on place plusieurs nichoirs sur son terrain, il faut diversifier le type de ceux-ci : diamètre du trou d’entrée, taille du nichoir etc…

Dans tout les cas, la ressource alimentaire est un facteur déterminant pour les espèces ! Une multitude de nids sur un petit secteur arrive rarement, la nourriture n’étant pas disponible en énorme quantité. Certaines espèces sont très exigeantes et n’accepteront pas de nicher proche d’une autre espèce dans tout les cas.

La prédation est aussi plus aisée si trop d’oiseaux sont sur un petit secteur et le parasitage ainsi que le transfert de différentes maladies peuvent augmenter rapidement.

 

Comment le fixer ? 

On peut retrouver une multitude de nichoirs différents, avec des supports différents : un arbre, un dessous de toiture, sur un mur… Le site ( toujours le même oui…) vous donnera des idées en fonction de ce que vous recherchez : https://nichoirs.net/page6.html 

 

Si vous avez des questions pour la pose/construction, n’hésitez pas à nous envoyer un mail à association@hegalaldia.org ! Nos équipes vous aideront avec grand plaisir.

 

 

 

 

 

 

NEWSLETTER
Une fois par mois environ, recevez l'actualité d'Hegalaldia directement dans votre boîte e-mail. En savoir +

Coordonnées
Quartier Arrauntz
Chemin Bereterrenborda
64 480 Ustaritz
Tél : 05 59 43 08 51
Portable : 06 76 83 13 31

Accueil d'animaux possible 7j/7 :
Période estivale : 9h-19h
Période hivernale : 9h-17h

Permanence téléphonique 7j/7 : 9h-18h

Suivez-nous

Facebook Hegalaldia    Instagram Hegalaldia
Plan du site Mentions légales ©2024Hegalaldia
Agence Crea7 La Boîte