Il y a à peu près un an de cela nous vous annoncions l’arrivée sur notre structure d’un jeune Gypaète barbu dénommé Urrobi. Pour rappel, ce dernier avait été retrouvé en état de faiblesse avancé sur le secteur du Parc National des Pyrénées.

Ce n’est qu’au bout de quelques jours en compagnie de notre nouveau pensionnaire que nous en avions appris davantage sur son histoire : Le dénommé Urobi est né en 2019 en Navarre.

Découvert après avoir chuté de son nid, l’oiseau est resté un certain temps en captivité dans un centre de soins espagnol afin de soigner une douleur à la patte. Il sera remis en nature puis de nouveau capturé en novembre 2019 en état de dénutrition et d’hypothermie avancé. Après avoir été remis sur pied, il sera relâché une seconde fois avant sa découverte sur le secteur du Parc National des Pyrénées.

On peu donc dire que notre ami n’a pas eu beaucoup de chance dans la vie. 🙁

Tous ces éléments avaient bien entendu éveillés notre inquiétude sur la possibilité d’un jour relâcher cet oiseau dans son milieu naturel. Une aussi longue période de captivité pour un oiseau d’un an à peine… Comment a-t-il appris à se nourrir ? Ces multiples captures en état de faiblesse ne sont elles pas dues à un manque d’expérience ?

C’est donc après avoir échangé avec les plus grands spécialistes de l’espèce que nous avons fini par prendre la difficile décision de confier notre pensionnaire à un centre de reproduction en captivité en Espagne.

Vous le savez, à Hegalaldia nous n’aimons pas imposer la captivité à vie à un animal sauvage. Si nous le faisons c’est que ce placement aura une répercussion sur le milieu naturel. En effet, bien qu’Urrobi ne puisse pas survivre à l’état sauvage, il pourra toujours vivre une vie paisible en Espagne tout en participant à la dynamique de l’espèce lorsqu’il sera en âge de se reproduire. 😉

Sachez que notre ami est depuis arrivé à bon port et que son acclimatation se passe bien. Le plus anglophone d’entre nous pourrons d’ailleurs prendre de ses nouvelles en cliquant ICI.